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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 21:20


ECOLOGIE

C'est la science qui étudie les rapports entre les organismes et le milieu où ils vivent. C'est aussi la politique qui vise à réconcilier l'activité humaine avec le reste de la planète. C'est enfin un mode de vie en harmonie avec notre milieu naturel (ce qui n'empêche en rien de mener une vie normale, un écologiste n'étant pas forcément un être hirsute et braillard perdu au fond des bois...). Toujours est-il que depuis quelque temps l'écologie requiert en plus une solide vocation « d'écothérapeute ».
J'aimerais m'attarder un peu sur deux notions qui expliquent tout de même bien des choses :

La valence écologique est la capacité d'une espèce à peupler des milieux différents. L'homme est une espèce à valence écologique forte. Il est capable de peupler à peu près tous les milieux, des déserts les plus arides aux immensités glacées des régions subpolaires. On a même parlé sans rire de faire vivre des gens sur la lune ! L'homme a donc déjà colonisé à peu près tous les milieux, et ceci le plus souvent au détriment des espèces à valence écologique faible, celles qui sont incapables de déménager et doivent donc disparaître.
Une niche écologique est définie par la place d'une espèce dans un type de milieu (bombyx/mûrier) et par la fonction écologique de l'espèce au sein de l'écosystème. La niche est donc aussi définie par la nourriture habituelle de l'espèce, son comportement, ses prédateurs, ses
rapports avec les espèces concurrentes, autrement dit l'ensemble de ses caractéristiques écologiques.
D'où la multiplicité des possibilités d'impact, parfois peu visibles, qui, en modifiant puis en détruisant une niche aboutissent finalement à une altération profonde de tout l'écosystème. Les uns disent « petite cause, grands effets », d'autres iront jusqu'à citer l'effet papillon, j'en déduis juste qu'il faut faire attention à ce qu'on fait.
L'écologie, c'est d'abord le respect.



ASSOCIATIONS ECOLOGISTES


          En réaction à l'altération constatée de la biosphère et en réponse aux dangers multiples créés par l'activité humaine, des associations se sont formées pour tenter de sauver ce qui devait l'être. Il s'agissait à l'origine d'actions spontanées créées en réaction à un problème donné (la LPO pour sauver les macareux moines en Bretagne).

 

Quand des explorateurs d'un genre nouveau, caméra au poing, ont parcouru les océans, le monde habité et les régions polaires, ils ramenèrent sur leurs bobines et dans leurs ouvrages les preuves irréfutables d'une catastrophe annoncée. Une prise de conscience collective se développa rapidement et le phénomène prit une dimension mondiale. Au point qu'aujourd'hui la possibilité est offerte à tous de se rendre utile dans d'innombrables associations, des plus énormes structures internationales aux plus petits collectifs d'action locale.
Ces associations informent, elles structurent les actions, mais surtout elles montent à l'assaut sur de multiples fronts pour tenter d'empêcher ou de réparer des catastrophes écologiques majeures. Elles sont en quelque sorte les hôpitaux de la planète. Au point que même pour l'indécrottable franc-tireur mâtiné d'anarchiste que j'ai toujours été le fait de ne pas s'engager a fini par paraître irresponsable. Même si on peut garder un œil critique sur certaines organisations et sur l'impact réel de leur action, leur utilité -disons même leur nécessité- ne peut plus être remise en question.

 

 

ACTIONS PRIVEES ET COMMUNICATION


Aujourd'hui encore, de nombreux observateurs scientifiques ou simples photographes amateurs (consultez mes liens) continuent le travail. Même les journalistes ou présentateurs d'émissions télévisées sur la nature et les animaux se sont engagés, montrant qu'il suffit d'ouvrir les yeux pour comprendre l'urgence de la situation.

Mais tout le monde peut apporter sa pierre à l'édifice, sans influence médiatique, sans pouvoir et sans argent. Le commandant Cousteau a dit préférer une multitude d'actions individuelles à une opération de grande envergure. Je comprends que les gestes qui sauvent sont souvent les plus simples, les plus naturels, les plus évidents. Si chacun prenait la peine de salir moins, d'autres s'éviteraient la peine de nettoyer, de panser, de réparer, et consacreraient un temps désormais compté à reconstruire ce qui doit l'être. Je l'ai dit, tout le monde peut et doit apporter sa pierre à l'édifice.
Voici donc fleurir sur la toile une myriade de petits sites et de blogs, œuvres de particuliers indépendants de toute structure médiatisée. L'un montre la construction de sa maison écologique, un autre ses photos d'animaux en digiscopie ou utilisant des procédés ingénieux et respectueux, un autre encore ses méthodes de jardinage naturel, un autre enfin fait part des informations qu'il collecte, et ainsi presque à l'infini. Tous ces amateurs, privés, particuliers, minuscules travailleurs de l'ombre s'offrant un rayon de lumière sur le net sont à leur façon le ciment de la possible reconstruction d'un monde pas encore perdu.
Ils méritent notre considération.

 

 

PEDAGOGIE DE L'ENVIRONNEMENT

Les images alarmantes issues de l'accès facile à l'information génèrent chez bien des personnes un sentiment de finitude. Certains se disent que de toutes façons c'est fichu, que nous fonçons droit dans le mur, d'autres préfèrent fermer les yeux. La plupart ont d'autres problèmes : « les fins de mois sont déjà bien difficiles, alors pardon mais la fin du monde c'est encore après la fin du mois ». Sans compter tous ces gens qui croient encore dur comme fer que les affaires environnementales émanent de valeurs gauchistes. Pardon, mais une véritable pédagogie environnementale ne peut pas être une valeur de gauche ou de droite, c'est une valeur tout court.

Et pourtant moi j'y crois. C'est vrai qu'à première vue on peut craindre le pire pour le monde que nous laissons à nos enfants. C'est vrai aussi que le respect n'est plus une valeur à la mode. Mais justement, il est de notre responsabilité de faire changer les choses.
Voyez ce nuage d'étourneaux dans le ciel, virevoltant à l'unisson dans un ballet bien ordonné. Nous ne nous comportons pas autrement.
Il n'est pas aisé de substituer une pédagogie de l'environnement attractive et motivante à cette pédagogie des marques et de la consommation à laquelle nul ne peut échapper. Il n'est même plus crédible de dire à nos enfants : « sans ton portable, tu peux toujours parler à ton voisin, mais sans ta planète tu es mort ». Même les adultes responsables sont convaincus qu'il n'y a pas d'avenir sans croissance économique, et pas de croissance sans surcroît de consommation. Notre ouverture sur le monde se fait à travers un tube cathodique (pardon, c'est ringard, disons écran LCD ou plasma), au point que souvent nous ne faisons même plus partie du monde qui nous porte à sa surface. Mais ces comportements sont encore très récents, nous pouvons rectifier le tir, et apprendre à nos enfants à les modifier ; même si rien n'est gagné, rien n'est joué non plus.
Voyez encore ce nuage d'étourneaux : il suffirait que quelques uns changent de direction... tout le monde le sait, la mode est bien changeante
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